accueil contact livre d'or liens

En 1834, il existait deux puits communaux, l’un situé sur la place, l’autre sur la route de Bay. Aujourd’hui, il en reste 3, celui de la place, le second face au cimetière, le troisième en bas de la grande rue. Jusqu’à la fin du 19ème siècle l’extraction de l’eau des puits se faisait à l’aide d’une corde et d’un seau. Ce n’est qu’en 1901 que la première pompe à godet fut installée, l’année suivante -1902- trois autres pompes du même style ont été montées sur les puits restants.. Le 13 août 1904 l'interdiction est faite de puiser de l’eau dans les puits de la maison commune autrement que pour les besoins des ménages. Parfois pendant plusieurs mois de l’année, en période de sécheresse, les puits et pompes de la commune ne répondaient plus aux besoins des habitants. Il était impossible de se procurer de l’eau à moins de 5 km. La commune était dépourvue de lavoir et de plus les eaux des lessives s’écoulaient dans la mare, située sur la place , polluant celle-ci. Seul le puits Jacob ou puits des champs, situé au lieu-dit « bas du verger » était susceptible de subvenir aux besoins de la vie courante. Celui-ci rendait de grands services aux habitants qui allaient y chercher l’eau avec une bosse, gros tonneau de bois de 600 litres. Bien qu’utilisé par la commune, le puits était propriété de la baronne de Lagny. Le conseil envisagea donc l’achat de ce point d’eau pour la somme de 1400f, projet suspendu suite au conseil d’un géologue déclarant que la nappe phréatique était contaminée par les infiltrations des eaux usées de la mare. L’entretien des puits était fait régulièrement. Un nettoyage des quatre puits communaux fut effectué en 1911 par M. Vaglis d’Avrigney. En 1925 des pompes à pistons remplacèrent les godets. Une pompe électrique fut installée, dans les années de guerre sur le puits Jacob, reliée par une canalisation à l’abreuvoir situé à proximité de la place, d’où un interrupteur permettait de l’actionner. L’adduction d'eau eut lieu début des années 60 avec la construction du château d’eau en 1961 par M. Lombardet, maçon de son état.