Le
25 juin 1813, entre 7 heures et 8 heures du matin, la fille unique de Jean
François Gardot, âgée de 10 ans, à été dévorée par un loup à une portée de
fusil du village de Chancey, alors qu'elle cueillait de l'herbe dans un
champ.
Le 28 juin 1813, le même loup, ou un autre, dévore la fille de la veuve
de Jean Charbonnet de Cult "canton de Pesmes, Hte Saône", âgée de 12 ans,
elle gardait son troupeau près du village
Le 20 juin 1775, le drame se passe dans le village de Cult, "canton de
Pesmes, Hte Saône". En ce 20 juin 1775, monsieur François Daigney, recteur
d'école, marche sur la route qui va de Marnay à Gray; il aperçu tout à
coup, une louve enragée qui, en pleine fureur, saute contre la petite
fille de François Vilmot et la " met en bas" pour la dévorer. François
Daigney n' a aucune arme sur lui pour défendre la petite fille âgée de 8
ans, il ne trouve qu'un gros caillou qu'il jette de toutes ses forces sur
le dos de la louve, celle ci quitte subitement sa proie pour se jeter sur
des linges qui séchaient sur le pré, elle le dévore l'un après
l'autre.
Les cris de François Daigney avertissent la mère de l'enfant, elle sort
vite et emporte la petite chez elle et ferme la porte. L'enfant a de
nombreuses blessures sur le corps. Pendant ce temps François Daigney
continue de crier de toutes ses forces. Finalement, voici Claude Pernot
qui arrive, armé d'une fourche de fer et poursuit la louve pas à pas,
pendant que François Daigney crie toujours. Georges Barthélemy sort de sa
maison, armé lui aussi d'une fourche de fer, la louve ouvre sa gueule et
avance contre lui, alors un combat commence, l'homme arrive à lui enfoncer
la fourche dans la gueule, mais en se reculant la louve se dégage. Mais
voici Sébastien Dunand qui arrive à son tour avec une fourche et suit la
louve pas à pas, pendant ce temps François Daigney s'est à son tour armé
d'une fourche et à utilisé un détour pour avoir un peu d'avance, ses
vaches arrivaient des champs et allaient bientôt passer à l'endroit où se
trouve la louve, en ce moment celle ci se trouve entourée par les hommes,
elle trouve une porte d'écurie ouverte et s'y engouffre et elle est tuée
de plusieurs coups de fourches.
(extraits du chemin des loups, livre de Albert et Jean
Christophe Denard)
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